Les joints de dilatation jouent un rôle essentiel dans la durabilité des ouvrages en béton. Conçus pour absorber les mouvements structurels induits par les variations thermiques, les charges dynamiques et le retrait du matériau, ils préviennent l’apparition de fissures et de dégradations prématurées. Dans les bâtiments et infrastructures en béton armé, les joints de dilatation assurent la continuité fonctionnelle en limitant les contraintes internes. Sans ces dispositifs, les variations dimensionnelles du béton pourraient entraîner des fissures profondes, compromettant l’étanchéité et la stabilité de l’ouvrage.
Il existe plusieurs types de joints de dilatation, chacun adapté à des sollicitations spécifiques :
Les joints de dilatation sont soumis à des agressions constantes, notamment les intempéries, les charges d’exploitation et les agents chimiques.
Plusieurs signes indiquent une dégradation avancée :
Si ces problèmes ne sont pas traités rapidement, les conséquences peuvent être graves :
La réhabilitation des joints de dilatation implique plusieurs étapes techniques et doit être réalisée par des spécialistes en travaux spéciaux.
1. Diagnostic approfondi :
Une inspection visuelle et des tests de contrôle (essais d’étanchéité, relevés de déformations) permettent d’identifier les zones critiques. Identification du joint et de son traitement (joint à peigne, waterstop, simple vide avec bande d’étanchéité…)
2. Préparation du support :
3. Remplacement ou réparation :
4. Protection et finition :
L’anticipation et la maintenance régulière des joints de dilatation permettent de préserver l’intégrité des structures en béton. Un entretien adapté, associé à des solutions techniques innovantes, garantit une meilleure durabilité des ouvrages et limite les coûts liés aux dommages matériels et aux sinistres.